On vous l’accorde : écouter son corps, tout le monde en parle. Mais franchement, qui sait vraiment comment s’y prendre sans finir par tirer des cartes de tarot avant chaque repas ? (vous voyez ce que l’on veut dire).
Savoir quand lever le pied, reconnaître quand votre estomac hurle « stop » ou capter qu’une sieste serait plus rentable qu’un café… c’est possible. Et pas besoin de devenir chamane pour y arriver.
Apprendre à capter les vrais signaux de votre corps peut vous éviter pas mal de galères (crises de fatigue, petits bobos qui dégénèrent, moral en chute libre).
Alors si l’idée de mieux vous comprendre vous tente (spoiler : c’est un sacré cadeau à se faire), restez bien avec nous. On vous dévoile des astuces simples, concrètes et 100% terre-à-terre. Let’s go !
Arrêter de survoler ses sensations en mode automatique
On ne va pas se mentir : dans nos vies à mille à l’heure, on a appris à snober nos signaux comme des pros. Un petit coup de mou ? Allez hop, un café. Une douleur dans l’épaule ? Tant pis, on verra plus tard (spoiler : ce « plus tard » n’arrive jamais).
Écouter son corps commence vraiment quand on accepte de lever le nez du guidon. La prochaine fois que vous sentez une gêne, une faim soudaine ou même une nervosité sans raison apparente, arrêtez-vous deux minutes. Pas besoin de se lancer dans une grande introspection : posez-vous juste une question simple style « Qu’est-ce qu’il essaie de me dire ? ». (oui, parfois, la réponse est « tu as juste besoin d’une pause pipi », et ce n’est pas grave)
Petit à petit, vous allez reconnecter les signaux aux vraies envies du moment. Et, spoiler bis, plus vous pratiquerez, plus votre corps parlera fort et clair.
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Accepter que l’on ne peut pas être une machine
Soyons honnêtes : on adore cocher nos to-do lists comme si notre vie en dépendait. Mais votre corps, lui, n’a pas signé pour devenir un robot multitâches. Quand il crie au secours avec des migraines, des insomnies ou un moral en dents de scie, ce n’est pas juste pour vous embêter.
Il serait peut-être temps d’admettre que parfois, ralentir est la meilleure idée du siècle (et non, vous ne serez pas catalogué « paresseux » pour autant). Remplacer « je dois tenir » par « je peux faire une pause » change énormément de choses, promis. (essayez un week-end sans agenda ultra-militaire, vous verrez la différence)
Donner à votre corps des vrais moments de récup’ sans culpabilité, c’est comme recharger votre smartphone la nuit : évident, mais indispensable si vous voulez qu’il fonctionne bien toute la journée.
Faire la paix avec son estomac (et ses fringales)
Votre estomac n’est pas votre pire ennemi, promis. Mais entre les régimes, les diktats minceur et les injonctions contradictoires, il a peut-être été mis sur « silence » un peu trop longtemps.
Mieux écouter votre corps, c’est aussi réapprendre à sentir la faim… et la vraie satiété. Oui, celle qui arrive bien avant que votre pantalon décide d’exploser. (et non, ce n’est pas une légende urbaine)
Un bon truc tout simple : avant chaque repas, posez-vous une mini question intérieure style « J’ai vraiment faim ou j’essaie juste de combler un stress ? ». Et pendant le repas, reposez vos couverts de temps en temps. Rien que ce geste peut totalement changer votre rapport à la nourriture (et éviter les lendemains de repas où l’on regrette tout).
Arrêter de chercher des signes mystiques partout
On a tous croisé quelqu’un qui a vu un « message de l’univers » dans son double latte décaféiné (on exagère à peine). Mais soyons sérieux deux minutes : écouter son corps, ce n’est pas guetter des signes cachés comme un détective du surnaturel.
Votre corps envoie des signaux ultra-basics : fatigue, soif, tension, frissons… Rien de mystique là-dedans. Le truc, c’est d’accepter qu’il n’y a pas toujours une « grande explication » derrière chaque ressenti. (parfois, si vous êtes d’humeur maussade, c’est juste parce qu’il fait gris, et c’est OK)
Plus vous garderez une approche simple et terre-à-terre, plus votre relation avec votre corps sera saine, directe, et surtout, durable. Bref : exit les interprétations alambiquées. Mieux vaut se concentrer sur les faits, et faire la paix avec ce que vous ressentez vraiment.